mercredi 9 mai 2012

Parce que c'est la guerre. et que ça l'a toujours été depuis.

5 commentaires:

Anonyme a dit…

L'état de guerre reste sans doute le plus sombre de tout les dessins ternis par nos jours de cynisme sans borne...

Ce serait un peu à la manière d'un vulgaire cadre sans fond ou s'esquisserait l'illusion du vide, la ou rien ne se laisserait transparaitre. Un décor immuable, immonde faux-semblant retranché dans le néant de cet infâme mutisme s'efforçant maladroitement à tracer les contours de ce non-sens; peut-être pour oublier d'admettre qu'il serait temps de tout envoyer valser, qu'il ne reste plus rien, que cela soit sans appel.
Cet objectif, à chaque fois détourné, "amène à chacun ce que la fureur enlève à quiconque"… aussi incompréhensible que cela puisse paraitre, alors qu'il serait encore plus "raisonnable" d'essayer de penser encore de la sorte afin de pouvoir survivre à sa propre guerre, tu sais, celle contre soi-même. Est-ce alors d'avantage honnête de continuer cette torture et ses idées sordides, les unes comme les autres, toutes faussement enfermées à "triple-tours" dans ce coffre sans serrure qui ne demande qu'à t'exploser à la gueule chaque seconde ? C'est un terrain miné sans issue sur lequel il faudrait, sous chaque grain de poussière, désarmer l'angoisse de ne plus jamais en revenir. Autant encore s'y lancer à l'aveugle, et en courant s'il vous plait !

La nuit, où tient le langage du bon sens, rappelle sans-cesse le souhait de stopper cette "absurdité égoïste" face aux excès trop de fois commis. Un cri sans voix sur lequel repose les bribes d'une vie effacée, déchue de ses propres rêves noyés dans ce combat symbolique destiné à vouloir instaurer l'illusion d'un état paisible ou règne maintenant sous ses ruines, le chaos peu fier d'avoir une fois de plus tout détruit.

b. a dit…

Ce chaos dont tu parles, c'est nous-même dans ce corps qui se débat contre tout ce qu'il ne comprend pas parce qu'il a trop peur de s'arrêter pour ça.
La guerre elle est partout, à l'extérieur et puis à l'intérieur, comme un vieux mensonge.

Anonyme a dit…

On vit au rythme des règlements de compte, chacun dans son coin à attendre et redouter cette foutue alarme.

C'est "le jeux du chacun pour sa gueule", alors qu'il serait aussi simple de réapprendre à baisser sa garde une fois pour toute. S'arrêter, le temps d'un instant, ne plus suivre ses regles truquées par la voix des détracteurs non-conscients des attrocitées ici bas…

Les dommages collatéraux, ils les appellent comme ça je crois !

b. a dit…

C'est bien ce qu'il semblait : les dommages collatéraux.

Mais l'alarme, tu ne crois pas qu'elle est toujours en action ? On en a tellement la trouille qu'on finit par la vouloir réelle pour s'en libérer.
Ces dommages collatéraux, ils sont là, tout le monde les voit, tout le monde les nomme, personne ne met de sparadrap.
C'est la solution de facilité : s'aveugler pour ne pas voir la guerre.

Anonyme a dit…

Une marche aux supplices à deux temps, "deux vitesses"…

Parfois mise en sourdine le jour, assommée par les bruits de la ville jusqu'aux dernières lueurs de soleil. La nuit, il devient plus contraignant d'essayer d'y échapper quand plus rien ne résonne, mais ça, c'est une autre histoire !

Un "exercice de style", faire "abstraction", non pas pour s'aveugler mais peut-être essayer de mieux y faire face puisqu'il faut subir et que tout le monde s'en fout.